Discussion sur l’agrandissement

4 Oct. 2024

Introduction :

Suite aux dernières séances nous devons statuer sur l’avenir du terrain. Soit en 2023 nous agrandirons à l’ouest du terrain en ouvrant des parcelles individuelles sur une petite partie, soit nous nous concentrerons sur notre terrain actuel en reportant l’agrandissement d’une année.

Pourquoi agrandir ?

Un des gros avantages de l’agrandissement pour 2023 est celui de pouvoir planter au plus tôt, les haies et fruitiers qui prendront du temps à pousser. De plus, si nous agrandissons l’année prochaine, nous pouvons déposer qu’un seul permis de construire, ce qui est plus simple et moins onéreux.

Un des gros inconvénients est celui de devoir payer les 3300.- restant pour 2023.

Nous souhaitons aussi agrandir le nombre de personnes investies pour les Jardins du Mycélium. Pour cela, il est ressorti l’idée de faire des parcelles individuelles (de taille variables et allant bien avec notre design) car régulièrement des personnes nous demandent si cela est possible.

Cela permettrait de recruter de nouvelles personnes, de faire un prix d’adhésion un peu plus élevé pour les parcelles, ce qui permettrait de payer au moins un bout du loyer, et de tester d’autres formes de vivre-ensemble. Le voisinage, les personnes migrantes ainsi que les classes auraient la priorité. Les gens sont responsables de leur parcelle, ils signent la charte. fonctionner sur candidature. Un entretien pour l’adhésion et l’introduction aurait lieu. Il faudra être très clair sur les termes des contrats.

Ce que cela va nous demander :

-Création d’un contrat d’adhésion spécifique (presque déjà prêt grâce au ancien jardin de Noémie et Dod)

– Gestion des nouveaux membres le long de la saison grâce à des séances spécifiques (?) à voir, cela pourrait très bien se faire durant nos séances si les gens rejoignent le mouvement, ce qui serait le but en soit!

– Trouver un paysan pour la fauche du reste du paddock ou le faire nous 🙂

– Traçage des zones individuelles

– Gestion des intrants (compost, foin,..) pour tout le monde

Ce que cela va nous amener :

– une meilleure biodiversité et un design grandissant

– des nouveau.elles membres

– Une économie d’argent lors des permis de construire

– Une expérience différente d’intégrations de nouvelles personnes

– La préparation de la terre pour la haie et les fruitiers ainsi que là où il y aura les parcelles

Remarques supplémentaires:

Possibilité de préparer la terre plus vite et de laisser un cycle avant de faire de la plantation (valeur : Meilleur respect de la terre)

Possibilité de planter la haie coupe-vent = biodiversité plus vite (valeur : Accent sur la biodiversité qui est l’un de nos objectifs principal)

Possibilité d’inclure plus de personnes dans le projet grâce aux parcelles individuelles

– Permet de répondre au mandat de cohésion sociale et d’accueil des personnes migrantes au sein du projet. Selon les observations de Manon, il est difficile de comprendre le fonctionnement d’un jardin commun. Les parcelles individuelles seraient donc une première étape permettant l’inclusion de ces personnes dans le projet.

– Permet d’inclure le voisinage (selon observation des membres, plusieurs personnes souhaiteraient cultiver leur propre parcelle)

– Possibilité d’inclure de manière « juste » les écoles et autres groupes dans le projet. Continuer à faire le lien avec les autres projets de la ville (-> important pour la pérennité de notre projet).

– Étendre les fonctionnements collectifs et nos valeurs au-delà d’un petit milieu de niche déjà convaincu.

Remarques perso et/ou choix :

Célestin: Qu’on agrandisse ou pas cela me va. Pour moi si on agrandi les bénéfices sont grands mais si on se concentre sur notre premier coin une année de plus, on pourra avoir le temps de vraiment mettre en place l’espace d’accueil par exemple.

Simon: Agrandir oui : cela permet de proposer des activités lors des chantiers participatif. Les parcelles individuelles me semblent intéressantes mais nous avons une excellente marge de progression concernant le fonctionnement du jardin. D’abord réussir dans une approche participative puis puis s’ouvrir à autre chose. Regardez ce qui est proposé ci-dessous, y a-t-il des mycélien(ne)s chez qui ça réveillent un enthousiasme ? La question du financement n’est résolue qu’en partie par l’instauration de parcelles individuelles, vendre des plantons ou d’autres produits ou de nouveaux sponsors sont aussi envisageables. Pour ce qui est des groupes externes (genre Mosaïque), on peut envisager qu’ils ouvrent des parcelles sur le nouveau terrain tout en restant dans une approche d’un terrain commun (non-privatisé).

Proposition prestation et de fonctionnement du jardin (Simon 25′)

Chaque membre a la possibilité d’intégrer un groupe dès le début de la saison ou durant

Ainsi chacun peut participer, au même niveau. Certains auront plus de connaissances, tant mieux, ils pourront les transmettre,

constituer des groupes à qui sont attribués la responsabilité de la culture d’une partie du terrain, de la planification à la récolte.

De façon ponctuelle, chaque groupe s’occupe de l’entierreté du terrain (tournus de groupes)

Planification:

Chaque groupe élabore un design puis un planning approximatif–1– des semis et des mises en terre

Les designs sont fait en tenant compte des particularités (types de plantes, rotations)

Lors d’une réunion de tous les groupes, chaque design et planning sont présentés. des ajustement sont fait en réaction aux remarques.

–1– car les conditions (météo, limasses,…) chambouleront forcément le planning

Semis et mise en terre:

Chaque groupe s’occupe des semis (et repiquage) et de la mise en terre sur son secteur

Il s’occupe également du renouvellement des semis

Pour ce faire, une partie de la serre à semis lui est attribuée

le groupe met lui-même les drapeaux pour l’arrosage

Entretien/maintenance du jardin:

De façon ponctuelle (exemple : au début de chaque mois, un planning est généré et attribut les différentes semaines aux groupes) l’entretien/maintenance du jardin relève du groupe

Le groupe faisant l’entretien/maintenance du jardin s’occupe de :

– ouvrir et fermer la serre, arroser les semis

– arroser où il faut arroser

– fait de son mieux dans la cohabitation avec les limaces

– communique aux autres groupes s’il se passe quelque chose sur leur secteur

– renouveler les plantes si nécessaire (enfin éventuellement, sur entente entre groupe)

Récolte:

noter ce qui est récolté et ainsi se faire une idée assez précise de notre capacité de production

Suggestions:

—–lors de la semaine de maintenance du groupe x, n’importe qui peut aider (qu’il soit d’un groupe y ou même non-membre) et le groupe x

l’intègre dans la tâche en cours—–

—–lors de la semaine de maintenance du groupe x, le groupe x prends en charge les permanences—–

—–faire de la documentation sur wykicélium sur comment faire des semis des différentes plantes (quand planter, mélange composte/terreaux)—–

Commentaires personnels:

ça me plairait que l’on propose cette prestation lors de la fête des jardins du mycélium

–>VENEZ VIVRE L’EXPéRIENCE DE LA PERMACULTURE DU DESIGN à LA RéCOLTE<–

Pour moi ce qui fait l’importance d’une association c’est: l’épanouissement de ses membres, l’effort investi sur ses valeurs et ses résultats

Ce modèle est conçu pour promouvoir l’aspect horizontal de nos valeurs : tous à la même hauteur

Remarques perso et/ou choix :

Discussion en groupe sur la proposition de fonctionnement de Simon:

  1. Explications de Simon sur sa proposition. Les groupes permettraient de n’avoir conscience que d’un petit secteur, donc d’être plus centralisé (voir pousser des légumes en particulier, plus facile d’accéder au jardin quand on vient de l’extérieur, etc.). Si dans un groupe lacunes de connaissances, on peut s’adresser à un autre groupe, à des membres avec les connaissances
  2. Discussions:
    1. Manon: au début de la saison, on s’est réparti.e.s par groupes. Simon: il y a un progrès à faire au niveau de l’information aux nouvelleaux. Touxtes sont d’accord
  3. Simon se demande si l’idée des petites parcelles peut être mise en place avant qu’on ait pensé plus clairement à l’inclusion des nouvelleaux.
  4. Luna: peu de personnes savent où planter, ce qui les fait partir, car elles n’ont pas forcément tout de suite l’information des personnes qui savent. Les parcelles leur permettraient de pouvoir planter déjà un peu leurs légumes, de les voir pousser, etc. tout en se mettant gentiment en lien avec les un.e.s les autres.
  5. Manon: parcelles individuelles permet d’inclure petit à petit les gens dans le projet le temps de prendre conscience de l’ensemble.

Décisions:

  • Revoir le fonctionnement commun pour l’améliorer lors de l’hiver.
  • Présenter le processus des jardins à la fête, voire cours d’introduction à la permaculture.

Discussion sur l’agrandissement:

Tour de paroles des membres. Informations importantes relevées: se fixer des priorités pour de ne pas s’épuiser. Bien penser les parcelles (gestion, délimitation, entretien, etc.), car cela demande beaucoup de travail. Parfois, aller trop vite et ne pas aller dans le détail peut être néfaste (ne pas mettre la charrue avant les bœufs). Attention à ne pas perdre la motivation et le fun. Plus tôt on plante les arbres, plus vite ils capteront du CO2 (le reste des choses sur le terrain est secondaire) et lieu de biodiversité. Question de la tension et l’énergie que l’agrandissement demanderont, mais penser que l’accueil des nouvelleaux peut être de l’énergie en plus (un positif, plutôt qu’une charge de travail en plus). Besoin d’avoir des nouvelles têtes, que les parcelles permettraient d’amener.

Par contre, compost-fumier-foin ramène une charge.

Concernant la peur que l’énergie manque:

On n’est rien obligé de faire si on prend le terrain. On peut tâter le terrain concernant les parcelles à la fête!

Proposition: on agrandit le terrain l’année prochaine, pour 2 priorités: la mise en place de la haie du fond et la demande de permis de construire, tout en prenant soin de nous et de notre énergie pour continuer à faire les choses dans le fun. On choisit plus tard pour les parcelles et le reste.

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